2024/12/23 Conscience de l'Eau
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2024/12/23 Conscience de l'Eau
par Kiredorix Lun 23 Déc - 22:24
Texte écrit en Mai 2013, alors Disciple Vate, suite à une réunion de Clairière où ce jour-là une réflexion sur l’Eau nous était proposée. Il s’agit donc plus d’une série de notes plutôt qu’une longue dissertation structurée.
L’eau est source de vie. Sans eau, la science à l’état actuel de notre connaissance, ne peut prouver qu’il y a une vie telle que nous la concevons, dans un milieu sans eau. Nous en avons pour preuve notre traque actuelle de l’eau sur Mars pour essayer de trouver une source de vie passée mais aussi sur des exoplanètes pouvant avoir des similarités physiques avec la belle bleue qui est notre Terre.
Nous sommes nés dans l’eau (le liquide amniotique) où nous avons passé neuf mois. Nous devons sous peine de mort boire de l’eau un à deux litres par jour plus l’eau contenue dans nos aliments, environ un litre. Pour nous nourrir de plantes, ou d’animaux, l’eau leur est à eux aussi indispensable pour vivre et se reproduire.
Nous perdons 2% de notre eau par jour (respiration, transpiration, urine) et si nous en perdions 15%, ce serait nous mettre en très grave danger (mort).
Ceci explique bien notre lien indéfectible avec l’eau.
L’eau représente 90% du corps de l’embryon et 70% de l’homme adulte (80% dans le cerveau !). Ce pourcentage de 70% semble d’après les scientifiques être le même pour ce qui est de la répartition de l’eau à la surface de la Terre. On ne sait pas trop comment elle est apparue sur Terre, mais les diverses hypothèses sont : météorites, cristaux avant solidification, etc. Relation de micro-organismes et de macro-organismes (la Terre).
Compte tenu de ces éléments, nous ne pouvons qu’avoir conscience de l’importance de l’eau – et de l’eau saine – pour l’Homme et son environnement. Malheureusement l’Homme s’emploie de plus en plus et de façon exponentielle à détruire sa planète pour des raisons liées au règne de la quantité, allant jusqu’à inventer les armes qui pourraient nous auto-détruire (là est un autre sujet qui nous emmènerait vers la fin du cycle du Kali Yuga et la séparation du spirituel et du temporel).
Nous devons à notre simple échelle par une utilisation modérée préserver la quantité et la qualité de l’eau sur Terre : vaste ambition qui hélas ne peut résister aux conditions hégémoniques du pouvoir de l’argent.
Simple exemple à mon niveau d’humain : il y a 50 ans, je pouvais trouver dans les ruisseaux des forêts du Morvan des écrevisses ; dans ses rivières diverses des variétés de poissons d’eau douce (tanches, verrons, perches, ablettes, truites sauvages, brochets, …) et je pouvais y remplir ma gourde. Hélas, de nos jours, les rivières et les ruisseaux sont vides de vie et je n’oserais en boire l’eau sans la faire bouillir avant. Les nitrates, les pluies polluées ont détruit tous les germes de vie. Oui, il faut préserver les 70% d’eau sur Terre en protégeant son écosystème (couche d’ozone, photosynthèse, pureté de l’air) mais surtout sa qualité. Nous n’en prenons pas le chemin, et la Terre va vers une mort certaine, épuisée, polluée par ses habitants irresponsables.
Cessons de nous voiler les yeux, toutes les réunions de nos grands dirigeants (G20) se soldent par un échec quand on veut préserver la planète. Cette préservation va à l’encontre des économies des pays émergeants, Chine, Australie, Inde, pour ne citer que les plus grands producteurs…
En Amérique du Sud on détruit la forêt, poumon de la planète ; en Chine et aux USA on ne fait rien pour la couche d’ozone : deux simples exemples parmi des millions d’autres nous montrant l’incurie de la race humaine, vouée à sa perte sur Terre.
Que puis-je faire à mon humble niveau. Enseigner à mon entourage la préservation de l’écosystème de la Terre en leur montrant des gestes simples ç la portée de tous.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais, et il ne se doutait pas à quel point cela allait être progressivement dévoyé.
Cette maxime peut servir de transition avec les dernières questions posés en Clairière : l’eau a-t-elle une conscience ? Comment puis-je la développer et comment puis-je l’utiliser ?
Si je réponds Non à la première, les deux autres questions n’ont pas lieu d’être : « cela laisse supposer que vous pensez que l’Eau a une conscience ».
Commençons par : « qu’est-ce que la conscience ? ».
Parmi de nombreux ouvrages, on pourrait citer Georges Duby, Descartes dans ses “Méditations métaphysiques”, Arthur Schopenhauer dans “Fondements de la morale”.
Depuis le Moyen Âge jusqu’au 19ème siècle, la conscience, qui vient du mot latin “concienta” voulant dire “avec” et “la connaissance” est considérée comme :
Ces trois affirmations ne s’appliquent ni aux choses, ni aux éléments ; peut-être à certains animaux dont nos ancêtres proches des primates, mais surtout et uniquement à l’Homme qui possède un cerveau développé et une âme.
L’âme est la maison de la conscience uniquement chez les êtres ayant un cerveau développé. Rappelez-vous Lamartine dans Milly « Objets inanimés avez-vous donc une âme, qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? »
Faut-il aller plus loin puisque toutes les études depuis 2 millénaires ne nous parlent que de conscience ?
Oui, nous le pouvons.
Dans “Science et Vie” de Mars 2013 les scientifiques osent parler de la Communication, de l’Odorat, de l’esprit de famille et de la Mémoire, en un mot, de l’intelligence des … plantes. Etude de Jacques Schultz et Ian Baldwin de l’Université de Darmouth aux USA. Grâce aux moyens techniques de plus en plus complexes, tout a pu être prouvé et reproduit. Les plantes sont intelligentes et ont une mémoire, mais ont-elles pour autant une conscience ?
Rien ne le prouve, le chemin est encore long même si l’Homme doit repenser le règne végétal.
Pour l’Eau, rien de tel n’a été prouvé. Même la représentation en 1988 du chercheur Jacques Benveniste qui voulait prouver que l’eau gardait une empreinte du milieu où elle était passée, e été refusée depuis et rien à ma connaissance depuis cette date n’est venu scientifiquement étayer l’étude de ce chercheur.
Alors, je ne puis conclure que par la négative. Et pourtant, l’Eau a d’autres significations beaucoup plus importantes, des significations symboliques :
C’est dans les traditions indoues, juives, chrétiennes, taoïstes, un des symboles forts. Pour revenir plus près de nous et rejoindre non pas la conscience mais la sagesse, les théologiens du Moyen Âge comme Hugues de Saint Victor, enseignaient que « La Sagesse possède ses eaux, l’âme est lavée par les eaux de la Sagesse ». elle devenait le symbole de la vie spirituelle et de l’Esprit.
Les cultes plus anciens, c’est-à-dire celtes, sont concentrés sur les sources.
Tout lieu de pèlerinage a son point d’eau et une fontaine où sont jetés des exvotos : sources de la Seine, Bibracte en pays Eduen…
Dans les textes irlandais, l’eau est un élément soumis aux Druides qui ont le pouvoir de “lier” et de “délier”. Lier veut dire assoiffer les ennemis et délier signifie les libérer. La noyade était le châtiment appliqué à un poète adultère.
Mais l’eau est surtout, chez les Druides, un symbole de pureté, passive ou active. Elle est un moyen et un lieu de révélation pour en obtenir des prophéties.
D’après Strabon, les Druides affirmaient qu’à la fin du monde il ne resterait que deux éléments : l’Eau et le Feu.
Kiredorix
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Nous sommes liés à l’eau.
L’eau est source de vie. Sans eau, la science à l’état actuel de notre connaissance, ne peut prouver qu’il y a une vie telle que nous la concevons, dans un milieu sans eau. Nous en avons pour preuve notre traque actuelle de l’eau sur Mars pour essayer de trouver une source de vie passée mais aussi sur des exoplanètes pouvant avoir des similarités physiques avec la belle bleue qui est notre Terre.
Nous sommes nés dans l’eau (le liquide amniotique) où nous avons passé neuf mois. Nous devons sous peine de mort boire de l’eau un à deux litres par jour plus l’eau contenue dans nos aliments, environ un litre. Pour nous nourrir de plantes, ou d’animaux, l’eau leur est à eux aussi indispensable pour vivre et se reproduire.
Nous perdons 2% de notre eau par jour (respiration, transpiration, urine) et si nous en perdions 15%, ce serait nous mettre en très grave danger (mort).
Ceci explique bien notre lien indéfectible avec l’eau.
L’eau représente 90% du corps de l’embryon et 70% de l’homme adulte (80% dans le cerveau !). Ce pourcentage de 70% semble d’après les scientifiques être le même pour ce qui est de la répartition de l’eau à la surface de la Terre. On ne sait pas trop comment elle est apparue sur Terre, mais les diverses hypothèses sont : météorites, cristaux avant solidification, etc. Relation de micro-organismes et de macro-organismes (la Terre).
Compte tenu de ces éléments, nous ne pouvons qu’avoir conscience de l’importance de l’eau – et de l’eau saine – pour l’Homme et son environnement. Malheureusement l’Homme s’emploie de plus en plus et de façon exponentielle à détruire sa planète pour des raisons liées au règne de la quantité, allant jusqu’à inventer les armes qui pourraient nous auto-détruire (là est un autre sujet qui nous emmènerait vers la fin du cycle du Kali Yuga et la séparation du spirituel et du temporel).
Nous devons à notre simple échelle par une utilisation modérée préserver la quantité et la qualité de l’eau sur Terre : vaste ambition qui hélas ne peut résister aux conditions hégémoniques du pouvoir de l’argent.
Simple exemple à mon niveau d’humain : il y a 50 ans, je pouvais trouver dans les ruisseaux des forêts du Morvan des écrevisses ; dans ses rivières diverses des variétés de poissons d’eau douce (tanches, verrons, perches, ablettes, truites sauvages, brochets, …) et je pouvais y remplir ma gourde. Hélas, de nos jours, les rivières et les ruisseaux sont vides de vie et je n’oserais en boire l’eau sans la faire bouillir avant. Les nitrates, les pluies polluées ont détruit tous les germes de vie. Oui, il faut préserver les 70% d’eau sur Terre en protégeant son écosystème (couche d’ozone, photosynthèse, pureté de l’air) mais surtout sa qualité. Nous n’en prenons pas le chemin, et la Terre va vers une mort certaine, épuisée, polluée par ses habitants irresponsables.
Cessons de nous voiler les yeux, toutes les réunions de nos grands dirigeants (G20) se soldent par un échec quand on veut préserver la planète. Cette préservation va à l’encontre des économies des pays émergeants, Chine, Australie, Inde, pour ne citer que les plus grands producteurs…
En Amérique du Sud on détruit la forêt, poumon de la planète ; en Chine et aux USA on ne fait rien pour la couche d’ozone : deux simples exemples parmi des millions d’autres nous montrant l’incurie de la race humaine, vouée à sa perte sur Terre.
Que puis-je faire à mon humble niveau. Enseigner à mon entourage la préservation de l’écosystème de la Terre en leur montrant des gestes simples ç la portée de tous.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais, et il ne se doutait pas à quel point cela allait être progressivement dévoyé.
Cette maxime peut servir de transition avec les dernières questions posés en Clairière : l’eau a-t-elle une conscience ? Comment puis-je la développer et comment puis-je l’utiliser ?
Si je réponds Non à la première, les deux autres questions n’ont pas lieu d’être : « cela laisse supposer que vous pensez que l’Eau a une conscience ».
Commençons par : « qu’est-ce que la conscience ? ».
Parmi de nombreux ouvrages, on pourrait citer Georges Duby, Descartes dans ses “Méditations métaphysiques”, Arthur Schopenhauer dans “Fondements de la morale”.
Depuis le Moyen Âge jusqu’au 19ème siècle, la conscience, qui vient du mot latin “concienta” voulant dire “avec” et “la connaissance” est considérée comme :
- Un phénomène mental
- Un respect des règles d’éthique (jusqu’au 17ème siècle)
- Un substrat de l’existence
Ces trois affirmations ne s’appliquent ni aux choses, ni aux éléments ; peut-être à certains animaux dont nos ancêtres proches des primates, mais surtout et uniquement à l’Homme qui possède un cerveau développé et une âme.
L’âme est la maison de la conscience uniquement chez les êtres ayant un cerveau développé. Rappelez-vous Lamartine dans Milly « Objets inanimés avez-vous donc une âme, qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? »
Faut-il aller plus loin puisque toutes les études depuis 2 millénaires ne nous parlent que de conscience ?
Oui, nous le pouvons.
Dans “Science et Vie” de Mars 2013 les scientifiques osent parler de la Communication, de l’Odorat, de l’esprit de famille et de la Mémoire, en un mot, de l’intelligence des … plantes. Etude de Jacques Schultz et Ian Baldwin de l’Université de Darmouth aux USA. Grâce aux moyens techniques de plus en plus complexes, tout a pu être prouvé et reproduit. Les plantes sont intelligentes et ont une mémoire, mais ont-elles pour autant une conscience ?
Rien ne le prouve, le chemin est encore long même si l’Homme doit repenser le règne végétal.
Pour l’Eau, rien de tel n’a été prouvé. Même la représentation en 1988 du chercheur Jacques Benveniste qui voulait prouver que l’eau gardait une empreinte du milieu où elle était passée, e été refusée depuis et rien à ma connaissance depuis cette date n’est venu scientifiquement étayer l’étude de ce chercheur.
Alors, je ne puis conclure que par la négative. Et pourtant, l’Eau a d’autres significations beaucoup plus importantes, des significations symboliques :
- Moyen de purification
- Centre de régénérescence
- Symboles de pureté, de sagesse, de grâce, de vertus et de fertilité
C’est dans les traditions indoues, juives, chrétiennes, taoïstes, un des symboles forts. Pour revenir plus près de nous et rejoindre non pas la conscience mais la sagesse, les théologiens du Moyen Âge comme Hugues de Saint Victor, enseignaient que « La Sagesse possède ses eaux, l’âme est lavée par les eaux de la Sagesse ». elle devenait le symbole de la vie spirituelle et de l’Esprit.
Les cultes plus anciens, c’est-à-dire celtes, sont concentrés sur les sources.
Tout lieu de pèlerinage a son point d’eau et une fontaine où sont jetés des exvotos : sources de la Seine, Bibracte en pays Eduen…
Dans les textes irlandais, l’eau est un élément soumis aux Druides qui ont le pouvoir de “lier” et de “délier”. Lier veut dire assoiffer les ennemis et délier signifie les libérer. La noyade était le châtiment appliqué à un poète adultère.
Mais l’eau est surtout, chez les Druides, un symbole de pureté, passive ou active. Elle est un moyen et un lieu de révélation pour en obtenir des prophéties.
D’après Strabon, les Druides affirmaient qu’à la fin du monde il ne resterait que deux éléments : l’Eau et le Feu.
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